Histoire - Catilos

 

Des Gaulois au Gallo-Romains : comment CATILOS devient CATILUS.
 
On ne peut se pencher sur le passé de Mâcon, et en particulier sur les débuts de son histoire en tant que ville, sans s’interroger sur la période qui a précédé. Il faut alors remonter au milieu du deuxième siècle avant Jésus-Christ ; nous sommes alors à l’époque gauloise baptisée par les archéologues période
de La Tène, du nom d’un site archéologique suisse.
 
Les découvertes réalisées dans la région depuis les années soixante ont mis en lumière ce moment de notre histoire où le Mâconnais faisait partie du territoire de la nation des Eduens (ou Héduens). Ce peuple qui était un des plus puissants de la Gaule avait Bibracte pour capitale, aujourd’hui le Mont Beuvray près d’Autun. Si l’on se réfère aux auteurs de l’Antiquité, les Eduens avaient noué de profonds liens d’amitié avec les Romains, ils en étaient « les frères de sang ». Ainsi, pendant que les Romains grâce à des guerres de conquête, ne cessaient d’étendre leur domination sur le monde méditerranéen, les Eduens assuraient leur suprématie en Gaule. Leur territoire s’étendait alors, peu ou prou, sur les départements actuels de la Nièvre et de la Saône-et-Loire. Le Mâconnais constituait donc la partie sud orientale de ce « Pays », face aux Ambarres et aux Séquanes sur la rive gauche de la Saône, et aux Ségusiaves au sud. Cette position était stratégique, du point de vue militaire bien sûr, mais surtout du point de vue économique.
 
En effet les contacts avec les Romains ne se limitaient pas à la politique, les échanges commerciaux y tenaient une place prépondérante. Les trouvailles archéologiques viennent attester ce que mentionnent les textes antiques : un commerce du vin d’une ampleur considérable s’était établi entre les celtes et les romains, ce que prouvent les milliers de tessons d’amphores mis au jour dans les habitats gaulois de cette période. Si nos ancêtres ne maîtrisaient pas encore la culture de la vigne et la fabrication du vin, en revanche ils en étaient terriblement friands et l’importaient d’Italie en grande quantité. La voie navigable Saône – Rhône se plaçait comme l’axe majeur qui canalisait ces flux commerciaux. Le contrôle de la rivière était l’assurance de percevoir des taxes surtout ce fructueux trafic...
 
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Date de création : 27/04/2013 @ 13:35
Dernière modification : 27/04/2013 @ 13:40
Catégorie : Histoire
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